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C'est mieux mais ce n'est pas encore ça. Telle pourrait être la phrase-clef de cette mini-chronique. Interprétations plus pêchues, moins poussives que sur les trois précédents albums live où l'on était très proches du "massacre" artistique. Là, c'est correct pas transcendant non plus mais très agréable à l'écoute. Ronnie Romero chante bien, appuyé qu'il est par un Blackmore moins "maladif" en termes de dextérité guitaristique et une section rythmique bien plus convaincante. On y retrouve la fluidité blackmorienne qui ne transparaissait plus sur les live cités ci-dessus. En tous les cas, ce boot au son audience particulièrement satisfaisant, présente un groupe bien plus soudé qu'auparavant et ce, via l'interprétation énergique de titres comme Spotlight Kid, Man On The Silver Mountain et Stargazer. J'aime bien ce boot. C'est tout.
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RAINBOW : Definitive On Stage (Tokyo, Budokan, 16/12/76)
Allez, vous tout comme moi, l'avez adoré votre On Stage en double vinyle, l'avez même usé au plus profond de ses sillons et bien là, je vais émettre quelque chose de totalement inconsidéré. Aujourd'hui avec ce Definitive On Stage, vous pouvez l'oublier votre vieux On Stage. En effet, au lieu de présenter un saucissonnage de plusieurs concerts (allemands et japonais), ce fantastique (il n'y a pas d'autres mots pour le qualifier) double live, doté d'un son PARFAIT, présente un concert DANS L'ORDRE, enregistré au mythique Budokan le 16 décembre 1976. Ah, la tournée nippone de 1976, sans doute la meilleure pour les puristes. Bah oui, il y a de quoi quand on dispose d'un tel line-up qui s'acquitte d'une performance céleste que dis-je intersidérale notamment Ronnie James Dio qui à l'époque, chantait comme un....Dio.. euh...Dieu sur Mistreated (Mazette mais quelle prestation, tu nous as offerts ce soir-là, mon Ronnie) et Catch The Rainbow à envoûter un massif grizzli originaire des Montagnes Rocheuses. Blackmore, étincelant à l'époque, de son carquois, se saisissait de ses flèches plus vite que son ombre pour décocher ses riffs assassins sur Kill The King, Man On The Silver Mountain avec un petit Lazy en intro, Stargazer (car il y a Stargazer qui brillait cruellement par son absence incompréhensible sur son légendaire frère aîné). Cozy Powell, à son habitude, mart......yrise son kit de batterie insuflant un rythme particulièrement tonique qu'il faut désespérément suivre. Jimmy Bain, assène quant à lui ses lignes de basse tel un rouleau compresseur. Moi, Jimmy, je l'aimais bien mais le problème est qu'il n'a jamais su (pu ?) faire face à ses vieux démons d'héroïnomane "averti", oserais-je dire, tout comme un autre bassiste bien connu avec qui il partageait les doses. Raison pour laquelle le Ritchie l'a mis à la..................Bain juste après cette tournée. Tony Carey, discret mais efficace a toujours tourné rond au sein du groupe, distillant à point nommé et avec justesse ses lignes de synthé tout au long de ce concert fantastique et haut en couleurs.
Tokyo, Budokan, 16/12/76 (Complete evening show)
Dernière édition de: Phil93 (18/03/2020 22:09:34)
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La perle que tu nous présentes Phil, c'est de l'officiel? Avec ce que tu nous écris, on aurait du mal à concevoir que ça reste un boot.
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Si c'est un boot.
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Ok, merci.
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RAINBOW : Live In Japan
Pour ceux qui s'en souviennent, ce Live In Japan avait été annoncé dans les télégrammes de certaines revues spécialisées. A la place, on avait eu cette abomination de Finyl Vinyl qui mettait en présence des titres live et studio émanant des différents line ups du groupe. Bref, on ne s'y retrouvait pas, enfin si mais c'était mal fait. Une sorte de patchwork donnant une consistance bien fade à l'ensemble. Sans doute fut-ce dû au fait que ce live aurait pu également faire de l'ombre à la reformation du Pourpre qui, à cette époque, s'était déjà attelé à ce qui allait devenir ce magnifique album qu'est Perfect Strangers.
Ce concert, bien connu des bootleggers sous divers formats (audio et vidéo), bénéficiait d'un excellent son, donnant un très bon aperçu de ce que pouvait être un show avec Joe Lynn Turner, un Rainbow moins épique qui avait évolué vers quelque chose de plus FM (parfois, on aurait cru entendre du Foreigner) depuis 3 albums (Difficult To Cure, Straight Between The Eyes et Bent Out Of Shape), une musique plus accessible en somme. Outre Joe Lynn Turner, l'ami Blackmore s'était entouré de Chuck Burgi aux drums, David Rosenthal aux keyboards et son vieil "ami" (qu'il avait congédié de Purple en 1973 après un concert douloureux (regardez le doc Made In Japan pour vous en convaincre) pour celui que je vais nommer : Roger Glover). Bref du solide, du lourd, vous choisirez le terme qui sied le mieux à cette formation. Viennent s'ajouter des choristes que je trouve envahissantes notamment sur Catch The Rainbow, Fool For The Night et bien d'autres. En en faisant abstraction, ça passe quoique.... Et puis, il y a cette intervention d'un orchestre symphonique sur Difficult To Cure, dirigé de "baguette de maître" par l'énigmatique Takashi Hiroi.
En 2015, ce live apparaît officiellement sous la forme d'un double CD, joint au documentaire The Ritchie Blackmore Story puis en 2018 en triple vinyle soi-disant limité à 3000 exemplaires, j'ai le 403 et ce, sous l'impulsion d'Ear Music.
Quid donc de la performance ? Ainsi que je vous l'ai écrit précédemment, c'est un autre Rainbow que vous aurez dans les oreilles. Oubliez On Stage, on n'y est plus, on est passés à autre chose, quelque chose sans doute de moins exigeant, de moins épique. Finis les châteaux, les lutins et les elfes !!! Le groupe nous propose des versions survitaminées de Spotlight Kid en opener, I Surrender, Can't Happen Here, Stranded, Death Alley Driver (toujours adoré ce titre) et All Night Long et ce, grâce à un Blackmore déchainé. A aucun moment, on ne s'ennuie et ce fut sans doute pour l'instigateur de Rainbow une excellente façon de tirer un trait sur cette merveilleuse aventure.
Dernière édition de: Phil93 (27/08/2021 07:22:36)
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On ne rigole toujours pas avec la monarchie en UK.
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Rainbow : Stranger Days : la tournée japonaise de 1995. CD's originaux.
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Magnifique ensemble Phil! Ça vient du Japon?
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Bel ensemble
- Prix Nicko Mc Brain 2017, 2020 - Prix Adrian Smith 2022
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Belle collection
"born to lose, lived to win"
"nous sommes tous des enfants d'immigrés.1ère, 2ème,3ème génération" BXN
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